Bonjour à tous!
Bienvenue dans ce troisième article de la série « Dramas et Légendes » 😀 ! Dans cet article, nous nous attaquons à un sujet vaste: la représentation du Royaume Céleste, avec ses anges, ses dieux et divinités dans le folklore asiatique. Il y a tellement de choses à dire sur le sujet que je présente ici une version non exhaustive de ce qui peut être dit sur ces créatures surnaturelles 🙂 . J’espère néanmoins que ce petit focus vous intéressera et vous fera découvrir de jolis dramas et films! Je remercie encore une fois les collègues blogueurs et/ou dramavores d’avoir pris le temps de contribuer à cette présentation^^. Je vous souhaite une bonne lecture!
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Les créatures célestes (dieux, anges et autres divinités)
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Ange
Un ange est une créature céleste dans de nombreuses traditions. Ce terme désigne un envoyé de Dieu, c’est-à-dire un intermédiaire entre Dieu et les hommes. Parfois il transmet un message divin, parfois il agit lui-même selon la volonté divine. L’ange est normalement invisible, mais lorsqu’il se laisse voir, lors d’un rêve ou d’une vision, il a une apparence humaine, transfigurée par une lumière surnaturelle. Ces être sont présents dans toutes les religions monothéistes (Judaïsme, Christianisme, Islam) où il revêt diverses formes et fonction.
Le monde des anges est souvent hiérarchisé, avec donc de nombreux anges, qui apparaissent souvent en tant que messager ou guide, mais aussi les archanges, chargés des nouvelles de plus haute importance ou comme chef des armées. Par exemple, dans la Bible, sont évoqués trois archanges, Michel (ou Michaël), Raphaël et Gabriel. Il y a également les chérubins, souvent représentés sous les traits de bébés ailés, ou encore les séraphins, qui ont six ailes dont ils se couvrent le corps. Ils parlent une langue bien spécifique et il est difficile de déterminer leur sexe.
Les anges sont des éléments récurrents dans la culture populaire ou artistique. Bon Ange (le bon conseil) et Mauvais Ange (la tentation) entourent souvent des personnages dans les dessins animés. On les retrouve aussi dans de nombreux films, romans, tableaux et sculptures, ainsi que dans des séries télévisées.
De nombreux peintres se sont spécialisés dans la représentation des anges. Ce motif est fréquent sur les vitraux, les fresques, les peintures (chez Le Pérugin et Raphaël pour ne citer qu’eux), les sculptures comme par exemple les « anges musiciens » jouant de la cornemuse, du biniou, des cymbales, de la bombarde, de la harpe, ou encore de l’orgue portatif.
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Dans le folklore asiatique:
J’ai fais des recherches et je n’ai pas trouvé d’équivalent à la créature de l’ange spécifique au folklore asiatique. D’après ce que j’en ai lu, il semble que la créature angélique pure et douce telle que nous la connaissons est été importée avec l’implantation de religions monothéistes dans les différents pays de l’Asie. La représentation qui est utilisée et les fonctions qui sont données à l’ange sont donc les mêmes qu’en Occident. La seule « variante » qui semble être plus particulière à ces pays est l’Ange de la Mort, que je développe dans la partie suivante.
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Ange de la Mort / Faucheuse
La Mort a été représentée en tant que figure anthropomorphe ou comme personnage fictif dans de nombreuses mythologies et cultures populaires.
La personnification de la mort en tant qu’entité vivante, consciente et sensible, est lié à l’idée de la mort et à son poids historique et philosophique considérable. Selon les langues, elle est un personnage soit féminin, soit masculin. Elle est souvent représentée sous forme d’un squelette (ou d’un squelettique présentant quelques rares lambeaux de peau sur certains os), parfois vêtu d’un grand manteau noir à capuche et une cape.
Dans le folklore occidental moderne, la Mort est généralement représentée comme un squelette portant une robe, une toge noire avec capuche, et éventuellement avec une grande faux. La Mort est alors connue sous le nom de « la Grande Faucheuse » ou tout simplement « la Faucheuse ».
Ce symbole d’origine italienne est très présent durant tout le Moyen Âge et à la Renaissance, dans les peintures apocalyptiques et macabres comme celle de Pieter Brueghel l’Ancien (par exemple Le Triomphe de la Mort). À une époque où la peste noire faisait des ravages, la faucheuse représentait un être terrifiant venu happer les vivants d’un coup de lame. Les allégories de la mort ont été reprises maintes fois dans des œuvres plus récentes, notamment liées à la fantasy, avec la même symbolique qu’à leur origine.
Mais cette personnification se décline sous plusieurs variantes. Ainsi, en Bretagne, nous retrouvons la figure de l’Ankou. Il ne représente pas la mort en elle-même, mais son serviteur : son rôle est de collecter dans sa charrette grinçante les âmes des défunts récents. Remplissant ainsi un rôle de « passeur d’âmes », l’Ankou est à considérer comme une entité psychopompe. Lorsqu’un vivant entend le bruit de la charrette, c’est qu’il (ou selon une autre version, quelqu’un de son entourage) ne va pas tarder à passer de vie à trépas. On dit aussi que celui qui aperçoit l’Ankou meurt dans l’année.
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Dans le folklore asiatique:
Au Japon: le Shingami (死神)
Shinigami (死神, littéralement « kami (Dieu) de la mort ») est un terme utilisé au Japon originellement pour désigner les dieux psychopompes, c’est-à-dire les personnifications de la Mort, telle que la Faucheuse des traditions européennes. À la différence de celle-ci, le shinigami n’a pas qu’une représentation stéréotypée. Il est mis en scène dans de nombreuses fictions japonaises.
La traduction « dieu de la Mort » est peu appropriée, et on lui préférera donc le terme de « psychopompe ». Dans la mesure où il peut y avoir plusieurs shinigami, on ne peut rapprocher leur rôle de celui, par exemple, des dieux uniques comme Hadès par exemple.
Les divinités suivantes, bien qu’associées à la Mort, ne sont pas appelées shinigami :
- Enma (閻魔), Enma-ō (閻魔王) ou Enma-daiō (閻魔大王) : Importé du bouddhisme, son origine est le Seigneur de la Mort Yama de l’hindouisme. Il juge ceux qui vont au paradis (Nirvāna) ou en Enfer.
- Izanami : Une déesse shintoïste, femme de Izanagi.
En Chine: Yanluowang (阎罗王)
Yanluowang (chinois simplifié : 阎罗王 ; chinois traditionnel : 閻羅王 ; pinyin : ; Wade : Yen²-lo²-wang² ; cantonais Yale : Yim⁴-lo⁴-wong⁴) est un dieu chinois d’origine bouddhiste, gardien et juge du Diyu (enfer). Il correspond au dieu de la mort hindou, appelé Yama. Très présent dans l’imaginaire grâce à l’iconographie et aux contes populaires, il n’y a pas de temple qui lui soit dédié, comme toutes les déités d’aspect trop féroce. Tout au plus trouve-t-on quelques rares sanctuaires où il est honoré en même temps que neuf autres collègues (ex : temple des Dix rois des enfers de Yaumatei 油麻地 à Hong Kong). À Taïwan, une place est parfois faite aux Dix rois des enfers dans le temple du Dieu de la muraille et des douves. Yánluó wáng lui est en effet associé dans le bouddhisme populaire et la religion traditionnelle, tout comme il l’est au bodhisattva Dizangwang. Ces trois divinités sont liées au monde infernal.
En Corée: Jeonseung Saja (저승사자)
Cette figure guide les âmes récemment décédées jusqu’à l’au-delà, qui n’est ni le paradis ni l’enfer. Dans le folklore coréen, un Jeonseung Saja est un esprit à l’apparence humaine: il possède un teint blafard, porte un hanbok noir (tenue coréenne traditionnelle) ainsi qu’un gat (chapeau coréen traditionnel). il s’agit en réalité d’un esprit servant le roi Yeomna, seigneur du monde souterrain.
Le Jeoseung Saja se révèle devant les personnes proches de la mort en croisant leur regard. Il n’est donc pas étonnant de le retrouver dans des endroits tels que les hôpitaux ou encore sur les scènes d’accident. Cet être mystique recueille et guide les esprits afin de leur indiquer le chemin vers l’au-delà. Il est impossible de lui échapper. Il s’impose comme étant une passerelle entre la vie d’avant et la vie d’après des personnes récemment décédées.
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Dieux et divinités
Le sujet est tellement vaste et complexe que j’ai préféré m’intéresser pour cette présentation aux représentations spécifiques à l’Asie directement, sans m’attarder sur les religions monothéistes qui sont prédominantes en Occident, que sont le Christianisme, l’Islam et les Judaïsme pour citer les principaux courants religieux. J’espère que ce chois, bien que personnel, vous conviendra.
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Au japon: Le Kami (神):
Un kami est une divinité ou un esprit vénéré dans la religion shintoïste. Les kamis sont la plupart du temps des éléments de la nature, des animaux ou des forces créatrices de l’univers, mais peuvent aussi être des esprits de personnes décédées. Beaucoup de kamis sont considérés comme les anciens ancêtres des clans, et il arrivait que certains de leurs membres ayant incarné de leur vivant les valeurs et vertus d’un kami deviennent eux-mêmes des kamis après leur mort.
Traditionnellement, seuls les grands et puissants chefs pouvaient devenir kamis, les empereurs en sont un exemple. Dans le shintoïsme, les kamis ne sont pas considérés comme des êtres distincts de la nature mais en font au contraire partie ; ils possèdent ainsi aussi bien des aspects positifs que négatifs, et des caractéristiques bonnes ou mauvaises. Dans la croyance, ils sont supposés être cachés de notre monde et vivent dans un espace parallèle qui est le reflet du nôtre, appelé shinkai. Être en harmonie avec la crainte que peuvent inspirer les aspects de la nature, c’est être conscient du kannagara (随神), la « voie des kamis ». Bien que le monde des kamis soit traduit de bien des manières, aucune définition n’explique vraiment ce qu’il est. Ainsi, l’ambiguïté de la signification des kamis justifie la nature ambiguë des kamis eux-mêmes. Au fil du temps, le terme kami s’est étendu et inclut désormais d’autres divinités telles Bouddha ou Dieu.
Dans les anciennes traditions shintoïstes, il existait cinq caractéristiques qui définissaient les kamis :
- Les kamis ont des personnalités divergentes. Lorsqu’ils sont respectés, ils peuvent nourrir et aimer, mais il leur arrive de causer chaos et destruction s’ils sont méprisés. Les kamis doivent être apaisés si l’on veut gagner leur faveurs et éviter leur courroux.
- Les kamis ne sont pas visibles depuis le royaume des humains. Au lieu de cela, ils habitent les lieux sacrés, vivent par le biais des phénomènes naturels ou séjournent dans les personnes qui demandent leur bénédiction durant les rituels.
- Ils sont capables de se déplacer, visitent leurs lieux de cultes qui peuvent être nombreux, mais n’y restent jamais pour toujours.
- Il existe beaucoup de variétés distinctes de kamis. Le Kojiki en liste en tout trois cents, et tous ont des fonctions différentes. On peut ainsi croiser le kami des vents, tout comme celui des entrées ou des rues.
- Pour finir, tous les kamis ont une autorité ou un droit différents selon les personnes qui les entourent. Puisque le peuple a pour obligation de garder les kamis heureux, en échange ceux-ci doivent exécuter la fonction spécifique de l’objet, du lieu ou de l’idée qu’ils hantent.
Les principaux kamis:
- Izanami, la première femme
- Izanagi, le premier homme
- Amaterasu, la déesse du soleil
- Hachiman, le dieu de la guerre
- Kotoamatsukami, les premiers kami au moment de la création l’univers.
- Omoikane, la déesse de la sagesse
- Tsukuyomi, le dieu de la lune
- Susanoo, le dieu des mers et de la tempête
- Inari, le dieu du riz
- Saruta-hiko, le dieu de la terre
- Uzume, la déesse de la gaieté
- Ryūjin, le dieu dragon de la mer et des éclairs
- Raiden, dieu du tonnerre
- Fujin, dieu du vent.
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Au Japon: Les divinités: Les Yokai (妖怪):
Les yōkai (妖怪, « esprit », « fantôme », « démon », « apparition étrange ») sont un type de créatures surnaturelles dans le folklore japonais. À la place de yōkai, ils sont aussi appelés ayakashi (妖), mononoke (物の怪), ou mamono (魔物). Le mot mononoke (écrit 物の怪) porte le sens de « monstre », « fantôme » ou « esprit », et le sens littéral signifie « l’esprit d’une chose » ou « chose étrange ». Ce mot est utilisé pour parler d’un événement inexplicable ; en outre, à la fois les objets inanimés et les esprits des humains et des autres créatures peuvent être appelés mononoke.
Les yōkai ont un comportement qui varie de l’espièglerie à la malveillance et, occasionnellement, ils portent chance à ceux qu’ils rencontrent. Ils possèdent souvent des attributs d’animaux, comme le kappa, qui ressemble à une tortue, ou le tengu, qui a des ailes. D’autres fois, ils peuvent avoir des traits plus humains ; quelques-uns ressemblent à des objets inanimés et d’autres n’ont pas de formes perceptibles. Les yōkai ont ordinairement des pouvoirs spirituels surnaturels. La métamorphose est l’un des plus courants. Les yōkai qui ont la capacité de se métamorphoser sont appelés obake. Il existe une grande variété de yōkai dans le folklore japonais. En général, yōkai est un terme générique, et peut être utilisé pour englober virtuellement tous les monstres et êtres surnaturels.
Animaux: On croit que de nombreux animaux japonais indigènes ont des qualités magiques. La plupart d’entre eux sont les henge (変化), qui sont des métamorphes et qui apparaissent souvent sous forme humaine, la plupart du temps incarnés en femmes. Quelques-uns des yōkai animaux les plus connus sont : le tanuki (chien viverrin), le kitsune (renard), que vous pouvez découvrir plus en détails dans le premier article de cette série sur le Renard à neuf queues, le hebi (serpent), le mujina (blaireau), le bakeneko (chat), le tsuchigumo et jorōgumo (araignée), l’inugami (chien).
Oni: Un des aspects du yōkai le mieux connu du folklore japonais est l’oni, qui est une sorte d’ogre descendant des montagnes, habituellement décrit comme ayant une peau rouge, bleue, marron ou noire, deux cornes sur la tête, une large bouche remplie de crocs et qui seulement revêtu d’un pagne en peau de tigre. Il porte souvent un kanabō en fer ou une masse géante. Les oni sont la plupart du temps décrits comme des êtres démoniaques, mais ils peuvent occasionnellement personnifier une force naturelle ambivalente.
Tengu: Ce sont des gobelins de la mythologie japonaise qui ont plusieurs pouvoirs surnaturels et des connaissances en arts martiaux. Les tengu sont originellement des démons extrêmement dangereux et des ennemis du bouddhisme. Mais, après des siècles, ils ont changé de nature en passant du stade d’esprits de damnés à celui de défenseurs actifs du Dharma, qui peut être traduit par « religion » en Occident.
Tsukumogami: Les tsukumogami sont un type à part entière de yōkai et d’obake, comprenant ordinairement des objets domestiques qui prennent vie lors de leur centième anniversaire. Ce type inclut par exemple : bakezōri ou sandales de paille, biwa-bokuboku ou luth, chōchin-obake ou burabura la lanterne en papier etc…
Un grand nombre de yōkai étaient des humains ordinaires à l’origine. Ils ont été transformés en quelque chose d’horrible, de grotesque à cause d’un état émotionnel extrême. Par exemple, les femmes qui souffraient de jalousie intense se transformaient en oni, des démons femelles.
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En Chine: Le shen (神): (on remarquera que le même kanji est utilisé en japonais et en chinois)
Les sources des divinités de la religion chinoise sont nombreuses : mythologie antique, créations populaires, personnalités divinisées, créations d’écoles taoïstes, emprunts au bouddhisme. On retrouve souvent plus d’une source à l’origine d’une divinité donnée, qui peut avoir jusque trois interprétations différentes : populaire, taoïste et bouddhiste. Toutes les divinités ont eu une ou plusieurs existences terrestres, parfois celle d’une personne réelle divinisée, parfois entièrement fictive. Elles recevaient de la part de l’administration impériale des titres officiels ou nobiliaires, les inscrivant dans une sorte de bureaucratie céleste.
Les dieux chinois sont donc très nombreux et leurs origines diverses donne lieu à des appelations différentes pour une divinité qui exerce les mêmes fonctions.
Quelques exemples de dieux chinois:
- Caishen – Dieu de la richesse
- Ch’ang Tsai – Dieu de la colère
- Chih Jih – Dieu du Jour
- Ch’ih Sung-tzu – Seigneur de la pluie
- Ching Ling Tzu – Dieu du thé
- Chi Po/Fei Lien/Fengbo – Dieux des vents
- Guan Di – Dieu de la guerre
- Hou T’u – Dieu de la terre
- Hsi-shen – Dieu de la joie
- Huo Pu – Dieu du feu
- King Wan – Dieu de la chance
- Lei Kung – Dieu du tonnerre.
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En Chine: Les divinités: Les Yaoguai (妖怪): (là aussi, utilisation du kanji similaire à celui du Japon)
Yaoguai (littéralement : « monstre bizarre »), yaomo (妖魔, , « démon ») ou yaojing (chinois : 妖精 ; pinyin : ; littéralement : « essence démoniaque »), est un terme chinois qui peut être traduit par « démon » et qui désigne des démons nés de la transformation de plantes ou d’animaux et qui ont acquis leurs pouvoirs maléfiques en pratiquant le taoïsme, ce terme peut également désigner des phénomènes étranges.
Les mauvais sont désignés habituellement par le nom guài ou mó, ces deux termes signifiants démon en chinois. Le principal but des yāoguài est l’immortalité et donc la déification. Tous ne sont pas des démons comme on peut le définir en Europe, et certains ont une origine atypique. Baigu Jing par exemple, avant de devenir un démon, n’était qu’un simple squelette. Beaucoup de yāoguài sont des esprits de renards (狐狸精, , « esprit de renard »), qui sont, d’après La Pérégrination vers l’Ouest, les animaux de compagnie des déités. Certains yāoguài sont des rois-démons (魔王, ), comme Niu Mowang, et qui commandent aux autres yāoguài de classe inférieure.
Dans la mythologie chinoise, l’Enfer (Di Yu) est un endroit où se trouvent de nombreux esprits démoniaques. La plupart de ces démons sont influencés par les Râkshasa indiens, ou par les Yaksa, ce qui leur confère une similitude avec les Oni japonais (voir la partie sur les Yokai).
En Corée:
La religion initiale de la Corée était une forme de chamanisme eurasien et de totémisme d’Extrême-Orient, plus particulièrement celui des peuples nomades de la Mandchourie actuelle. Par la suite, celle-ci s’est teintée de bouddhisme, confucianisme et de taoïsme venus de Chine. À l’époque des débuts du bouddhisme, le chamanisme coréen a été largement discrédité pour essayer d’implanter le bouddhisme comme religion d’état. Plus tard, le bouddhisme et le chamanisme coréens ont été tellement pourchassés qu’on en perd quasiment la trace dans la conscience populaire. Après la guerre de Corée en 1953, les chamans étaient plus vus comme des charlatans prêts à escroquer les gens que des personnalités religieuses. Récemment, cependant, il y a eu un mouvement de renouveau substantiel qui devient un élément essentiel de la culture coréenne. Bien que les valeurs et coutumes confucianistes soient bien diffusées dans la société, à peu près la moitié des sud-coréens se disent aujourd’hui sans religion, un quart chrétiens, et un autre quart bouddhistes. Aujourd’hui, ceux qui croient aux mythes Coréens en tant que religion forment une minorité. Parmi eux, on retrouve les fidèles de Chondogyo et Daejonggyo, qui vénèrent Tangun comme un dieu, sans compter les quelques endroits où le chamanisme survit encore.
Une légende: La Création du Monde
Au commencement, le monde n’existait pas. Une divinité appelée Yul-ryeo (율려(律呂)) apparut et donna naissance à une déesse nommée Mago (마고(麻姑)). Yul-ryeo mourut. Mago, à son tour, donna naissance à deux déesses : Gung-hee (궁희(穹姬)) et So-hee (소희(巢姬)) qui donnèrent à leur tour naissance chacune à deux Hommes Célestes (천인(天人)) et deux Femmes Célestes (천녀(天女)). Après l’apparition des Gens Célestes, Yul-ryeo (율려) fut ressuscitée et par sa résurrection les cieux, la terre et les océans furent créés et avec eux, chi (le souffle, 기(氣)), le feu (불(火)), l’eau (물(水)), et la terre (흙(土)). Ces quatre éléments se mélangèrent alors pour former l’herbe, les plantes, les oiseaux et les animaux. Mago décida alors de rester avec Yul-ryeo, dont le corps était devenu le monde et les Gens Célestes régnèrent sur tous les êtres vivants depuis leur forteresse céleste appelée Magoseong (마고성(麻姑城)) en l’honneur de la déesse.
En Corée: les divinités: les yogwi (요괴):
Les yogwi sont le pendant coréen de tout ce qui a été évoqué précedemment pour le Japon (yokai) et la Chine (yaogai). et revêt des formes similaires, benéficiant notamment des influences de la Chine. Je vais donc juste me contenter de citer quelques exemples de yogwi:
- Gumiho – Un renard à neuf queues qui peut se déguiser en femme.
- Bulyeowoo – Un renard vieux de plus de cent ans qui peut se déguiser en femme.
- Dokkaebi (gobelins) – Une sorte de dieux avec des sceptres, un peu espiègles.
J’espère que ce panomarama, qui est forcément incomplet, vous a tout de même permis de vous faire une meilleure idée des créatures surnaturelles qui peuplent la mythologie de ces quelques pays d’Asie^^.
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Le Royaume Céleste sur les écrans
Pour vous présenter différentes œuvres cinématographiques et télévisuelles parlant du des anges, anges de la mort, Dieux et divinités, j’ai demandé le concours d’autres fans de dramas ou de films asiatiques 🙂 . J’espère que cela vous donnera envie de vous plonger encore un peu plus dans ces differentes représentations du Royaume Céleste!
Les participants: Fleya (twitter), Kalyani (twitter), Luthien (twitter), Alicia (twitter), Law (twitter), Littleangele (twitter) et moi-même (twitter).
Les Dramas:
49 Days – 49일 – Corée du Sud – 2011
Résumé: Aux yeux de tous et aux siens, Ji Hyun a une vie parfaite. Fille d’une famille riche elle vie une vie insouciante entourée de ses amis auxquels elle tient plus que tout. Par ailleurs elle est sur le point de se marier à l’homme qu’elle aime, bref tout va pour le mieux. Mais un jour qu’elle conduisait, une tentative de suicide sur la route provoque un accident dans lequel Ji Hyun se fait prendre. Sa voiture percute un camion et lorsqu’elle se réveille elle est en dehors de son propre corps. Son âme que personne ne peut voir regarde, impuissante, son corps se faire mener à l’hôpital. C’est alors qu’intervient le Scheduler, sorte de faucheur dont le travail consiste à faire passer les âmes d’un monde à un autre. Seulement voilà Ji Hyun n’était pas sensée mourir et elle se voit alors offerte un marché : elle a 49 jours pour trouver trois personnes, famille exceptée, capable de pleurer pour elle. Si elle les trouve, elle sera autorisée à vivre. Durant ces 49 jours elle pourra occuper 12h par jour le corps d’une autre jeune femme. Et attention les larmes doivent être des larmes d’amour véritable…. Si la tâche paraît d’abord aisée à Ji Hyun elle se rendra rapidement compte que ce n’est pas le cas.
Kalyani: Dans ce drama nous avons scheduler (une sorte de faucheuse) interprété par Jung Il Woo. Ce personnage ne fait pas partie des personnages principaux mais il a un rôle crucial dans l’histoire. Au début, il n’est là que pour guider notre héroïne mais petit à petit il va prendre de l’importance. Dès le début, on va s’attacher à lui, il est assez fun et parfois un peu fou mais ça nous fait bien rire. On va découvrir sa vie avant qu’il ne soit devenu un scheduler. Son histoire personnelle est touchante et nous ne nous laisse pas insensible. Dans l’ensemble, 49 nous fait réfléchir sur le sens de la vie, de l’amour et de l’amitié. On se remet en question et on verse des larmes. Ce drama est un vrai bijou, il est magnifique du début à la fin.
Luthien: J’ai vu ce drama il y a quelques années déjà mais j’en garde un excellent souvenir. Je m’étais attachée au devenir de tous ces personnages et je me souviens toujours de cette fin absolument marquante. En ce qui concerne les divinités, il y a un ange de la mort, le Scheduler, qui fait passer de l’autre côté à l’aide d’un ascenseur particulier.
Fleya: J’adore ce drama. Il est parmi mes all-time favorites. Je sais que la fin fait débat, mais moi je l’aime. L’intrigue peine un peu à démarrer, mais j’ai trouvé les personnages engageants et super attachants. Han Kang est peut-être un poil trop tsundere (la version connard) au début, il me semble quand même ^^ » Mais sinon, c’est que du bonheur. Le Scheduler est une version de la Grande Faucheuse que j’ai trouvé très mémorable et drôle. Mais faut quand même préparer ses mouchoirs, ce drama est cruel.
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Arang and the Magistrate – 아랑사또전 – Corée du Sud – 2012
Résumé: L’histoire se déroule pendant l’ère Joseon. Kim Euh-Oh est un jeune noble arrogant et plutôt solitaire. Il se rend dans la ville de Miryang avec son vassal, Dol Soe, car il est à la recherche de sa mère disparue. Euh Oh a un secret: Il peut voir et parler avec les fantômes mais il essaie à tout prix de les ignorer, jusqu’au jour où il rencontre Arang, une jeune fantôme qui a perdu la mémoire lors de sa mort. D’abord plus que réticent, Eun Oh décide d’aider Arang à élucider son meurtre, car elle porte le pic à cheveux qu’il avait offert à sa mère lors de leur dernière rencontre.
Fleya: Dans l’ensemble, c’est un drama que j’ai beaucoup aimé. J’ai surtout trouvé la mythologie solide et sa construction était intégrée de manière organique à l’univers. On y croyait (malgré l’attentat capillaire constituant les cheveux de Yoo Seung Ho) et c’était pour moi l’un des atouts de Arang. Si l’histoire m’a pas mal happée pour son côté mystérieux, j’étais en revanche assez détachée des personnages. Ils étaient pourtant très bien écrits et joués, mais ça n’a pas pris pour moi.
Titesilve: Comme on va reparler de « Arang and the Magistrate » dans l’article sur les fantômes avec son héroïne, je vais me concentrer sur l’univers fantastique du Paradis et de ses habitants, puisque l’on parle ici des créatures célestes. Le duo des Dieux tous-puissants est sympa (même si Yoo Seung Ho arbore parfois des coiffures improbables dans le drama), même si dans l’ensemble ils m’ont semblé un peu passifs. Le personnage qui a vraiment capté mon attention est l’Ange de la Mort Moo Young, qui est d’une manière surprenante, très humain pour un esprit. Son parcours et son passé m’ont beaucoup touchée. D’un point de vue plus général, j’ai trouvé l’univers fantastique varié et assez intéressant dans ce drama.
Alicia: Si j’ai avant tout voulu voir ce drama c’est à cause de sont casting, quoi de mieux que Lee Jun Gi et Shin Min Ha ensemble, malheureusement pour moi ils n’ont pas pu sauver ce drama. Si on regarde bien, l’histoire de fantôme et des dieux et tout le reste est originale mais il n’en reste pas moins ennuyant. En fait, un des gros problèmes de ce drama c’est sa lenteur. Il se passe quoi, 2 moments intéressants dans un épisode d’une heure, c’est vraiment pas assez pour me faire regarder une série. Surtout qu’à part Arang je ne me suis pas beaucoup attachée aux autres personnages, à part la chamane, mais on ne la voit pas beaucoup, du coup son personnage n’est pas approfondi.
C’est vraiment dommage moi qui voulait en profiter pour voir deux acteurs que j’aime bien ensemble c’est raté.
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Bride of the Water God – 하백의 신부 2017 – Corée du Sud – 2017
Résumé: Yoon So Ah est une neuropsychiatre pragmatique qui porte sur ses épaules un énorme fardeau financier pour faire tourner son propre cabinet. Sa famille a été chargée de servir Ha Baek, une divinité aquatique réincarnée, pour de nombreuses générations et So Ah se voit donc dans l’obligation d’accomplir son devoir. Ha Baek commence à développer des sentiments amoureux pour So Ah, mais il doit rivaliser avec Hoo Ye, le PDG d’une entreprise de tourisme, pour gagner son cœur. Moo Ra est une déesse du royaume de l’Eau qui vit sur Terre depuis des siècles. Travaillant comme actrice, Moo Ra aime Ha Baek et n’apprécie pas le fait que ce dernier se soit épris de So Ah. Pendant ce temps, Bi Ryum est un dieu du vent qui voue un amour à sens unique à Moo Ra, bien qu’il soit au fait des sentiments de Moo Ra pour Ha Baek.
Fleya: Tout semblait aller droit vers le mur du fail absolu : héros à perruque synthétique de cosplay comme on en trouve sur Amazon, acteurs principaux aux performances aléatoires, mon chéri Im Joo Hwan dans un énième second rôle qui gâche son talent… Et le mur fut rencontré, comme prévu. Bon, je ne me base que sur le premier épisode, j’ai une patience limité à la torture mentale. Mais oualala, c’était encore pire que j’imaginais. Certes, les acteurs sont mauvais, mais en plus les gags sont gênant, l’humour inapproprié (les gens souffrant de problèmes mentaux, c’est tellement le lol). Mon ressenti final sur le pilote, c’était que c’était… plat. Sans intérêt. Et à en croire les retours de camarades plus téméraires que moi, ça aurait été une perte de temps que de continuer.
Titesilve: J’ai fait mieux que Fleya, j’ai vu 2 épisodes lol. Mais ça a été compliqué parce que je me suis tellement ennuyée devant! Les deux héros sont monolithiques dans leurs expressions, les tentatives d’humour sont lourdingues avec des rôles secondaires caricaturaux. Je suis encore traumatisée par la scène du sanglier qui sourit (sic). En plus, l’héroïne est censée être psy mais elle ne montre aucune compassion et ne s’intéresse qu’à l’argent. Peut-être qu’elle change par la suite, mais cette accumulation m’a fait fuir à toutes jambes pour ne pas y revenir.
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Goblin – The Lonely and Great God – 쓸쓸하고 찬란하神-도깨비– Corée du Sud – 2016/2017
Résumé: Kim Shin était un général de guerre invincible et jalousé du jeune roi de Goryeo. Condamné à mort par son souverain, il parvint à survivre et devint un gobelin immortel. Après plus de 900 années, il est à la recherche de la femme, l’épouse du Gobelin, qui l’aidera à mettre fin à son immortalité. Il va faire la connaissance de la jeune Ji Eun Tak dont il avait sauvé de la mort sa mère alors enceinte, 19 ans plus tôt, mais aussi d’une Faucheuse qui va venir vivre chez lui contre sa volonté.
Luthien: Ce drama m’a fait vivre d’intenses émotions et les divinités sont excellentes. ♥
Law: Il s’agit d’un de mes coups de cœur de 2016/2017, puisque ce drama est sorti en fin d’année précédente et s’est donc enchaîné sur le début d’année. Le casting prometteur faisait certainement partie de l’engouement que j’ai pu porter à ce drama, mais aussi l’ambiance qui s’en dégage. On se retrouve plongé en plein cœur d’une histoire à cheval entre le passé et le présent, entre deux univers bien distinct (celui des humains et celui des « esprits »), et avec des paysages à couper le souffle. Mais puisque le sujet principal est « anges, anges de la morts et divinités », je me dois de vous parler de cette chère Faucheuse, alias l’acteur Lee Dong Wook. Son personnage est évidemment l’un des quatre pilés de ce drama, et il a été pour ainsi dire mon favori ! Pourquoi ? Parce qu’il possède un sarcasme légendaire, un charisme dément, et malgré tout une certaine innocence. Son apparat noir et son magnifique chapeau font évidemment partie de la panoplie de la parfaite petit Faucheuse. Cette association de divers caractères a su répandre en moi son charme efficace, car la complexité d’un personnage est pour moi tout aussi importante que le déroulement du scénario du drama ! Si les personnages ne suivent pas, alors ils sont dénués d’intérêt et le drama devient rapidement fade. Ajoutez à tous ces facteurs la bromance que la Faucheuse entretient avec le gobelin Kim Shin, interprété par Gong Yoo, qui a su me faire littéralement fondre ! J’ai adoré leur lien, leur relation comme chien et chat, puisque les deux personnages ont une éthique radicalement opposée compte tenu de leur position dans le cadre divin. Le drama Goblin n’aurait probablement pas eu le même impact sans cet univers ambivalent auquel nous sommes confrontés : à la fois féérique, merveilleux et enchanteur mais aussi obscur, funèbre et ténébreux.
Titesilve: « Goblin » est un drama que j’ai apprécié sur beaucoup d’aspects: Gong Yoo est superbe, Lee Dong Wook est sexy, son couple avec Yoo In Ah est vraiment beau, la bromance est géniale, l’OST fait partie de mes favorites et la réalisation m’a beaucoup plu. Mais ce n’est pas un coup de cœur. J’ai adoré les premiers épisodes mais j’ai eu du mal par la suite, bien que l’intrigue des vies antérieures soit intéressante. La romance principale ne m’a pas franchement transportée non plus. Mais les Grim Reapers, ils étaient cool, tout comme la figure du « Dieu » (pas de spoil). Bref, un drama avec des points positifs mais qui n’a pas été à la hauteur de sa promesse de départ.
Littleangele: Ce drama a été vraiment populaire. D’une part parce que le casting est vraiment exceptionnel, d’autre part parce qu’il touche du doigt des légendes coréennes. Pour ma part, j’ai adoré. J’avais visionné ce drama durant sa diffusion et j’attendais à chaque fois le prochain épisode avec impatience. À ce drama, j’ai donné rires, sourires et larmes : je suis passée par toutes les émotions possibles. Objectivement, cela dit, je sais que ce sont surtout les artistes et la réalisation qui sont extraordinaires. Ils ont su donner vie à plusieurs personnages vraiment attachants : je ne me lasserai jamais de la bromance entre le Goblin et le Faucheur par exemple. Pour finir, j’ai aussi un coup de cœur pour la bande-son de ce drama : elle m’est restée en tête pendant pas mal de temps !
Fleya: Généralement, je suis parmi les premières à cracher mon venin sur Kim Eun Sook et ses dramas mercantiles et sans âmes, mais ! étrangement, j’ai adoré Goblin. C’est même le drama qui m’a sorti de ma pause longue durée à Dramaland. Certes, on retrouve les recettes habituelles de cette scénariste : un OTP creux qui se fait voler la vedette par le couple secondaire, une héroïne à peine développée qui sert juste à mettre en valeur le héros, une réalisation ambitieuse, une OST fabuleuse et un casting de rêve qui relèvent le niveau de ce qui serait sinon un vrai désastre… Mais ce drama fut ma première addiction de dramavore en 3 ans. La faute en incombe entièrement plus à sa forme qu’à son fond, mais sa forme m’a vendu du rêve. Gong Yoo y est parfait, Lee Dong Wook n’est pas en reste et leur bromance est juste épique. Yoo Inna est adorable et Kim Go Eun dont j’ai plus apprécié le jeu et la présence à l’écran que le personnage en lui-même. Je pense que j’aurai vite oublié que j’ai vu ce drama, mais c’était fun le temps que ça a duré. Je le verrais aujourd’hui, je pense que je le trouverais trop superficiel. Ou que je zapperais tout ce qui ne concerne pas la storyline des vies antérieures et des Reapers. Sans la romance creepy entre un mec trèèèèèèèèèès adulte et une lycéenne pas encore majeure, ça passerait encore mieux.
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Ice Fantasy – 幻城 – Chine – 2016
Résumé: C’est l’histoire de la bataille entre la Tribu de Glace et la Tribu de Feu. Après une guerre fatale contre la Tribu du Feu, Ka Suo et son frère cadet, Ying Kong Shi sont les seuls survivants. Pour cacher les derniers membres de la Tribu de Glace, les frères sont envoyés dans un autre Royaume durant 30 ans. Ka Suo souhaite vivre sa propre vie et se libérer de ses responsabilités de futur Roi. Ying Kong Shi veut se libérer de son frère, Ka Suo, et veut prendre sa position. Plus tard, à leurs retours à la Tribu de Glace, la compagne de Ka Suo et son frère disparaissent mystérieusement.
Law: Bien plus qu’un coup de cœur, il s’agit pour moi d’une révélation ! Il me semble, si j’ai bonne mémoire, qu’Ice Fantasy a été mon premier drama dans le domaine de la Fantasy. Autant vous dire que je n’ai absolument pas été déçue car il fait à présent partie de mes favoris, et que je compte bientôt entamer la seconde saison (Ice Fantasy Destiny) ! Beaucoup de personnes ne l’ont pas apprécié en raison de quelques effets spéciaux douteux et des dialogues soi-disant interminables. Cependant, même s’il est vrai que la qualité de certains effets était à revoir, je n’ai pas trouvé le temps de m’ennuyer malgré soixante-deux épisodes. Faites-moi confiance, ils passent relativement vite lorsqu’on se laisse porter par l’histoire ! Mais venons-en au sujet principal, à savoir ici les divinités. Elles sont nombreuses dans ce cas-ci car l’action se déroule en partie entre leur royaume et celui des humains. Il faut avant tout savoir qu’une guerre fait rage depuis des siècles au sein du royaume divin, entre la tribu de feu et la tribu de glace qui sont les deux principales tribus présentées dans le drama. Après une brève trêve entre les deux peuples, un incident survient au royaume de glace et la tribu de feu les accuse ainsi d’avoir tué leur second prince, Xin Jue. Le roi et la reine de glace sont alors maintenus en hottage par la tribu de feu et quatre de leurs fils et filles tués. Ne restent plus que les deux héritiers Ka Suo et Ying Kong Shi, qui ont réussi à trouver refuge au royaume des humains. Les deux frères en viendront à s’affronter pour le trône, bien que le but de l’aîné Ka Suo ne soit que la liberté et l’amour qu’il porte pour Li Luo, une humaine qui se veut être son guide et sa gardienne durant son périple. En effet, Ka Suo doit à tout prix trouver le légendaire « lotus caché » afin de sauver le royaume des glaces de l’empire de la tribu de feu. Pour cela, il rassemble une communauté d’individus provenant de diverses tribus comme celle des Rêves, des Aigles, des Ours, ou encore des Guérisseurs. Et ces tribus sont vraiment magnifiques ! Les costumes et les décors sont spectaculaires ! En parallèle, une étrange relation d’amis/ennemis semble lier la princesse de feu Yan Da et le jeune prince des glaces Ying Kong Shi dont les chemins ne cessent de se croiser. Le destin de chaque personnage est compté, et les aventures qui les attendent ne cessent de nous surprendre à mesure que le drama évolue. De plus, la psychologie des personnages, et donc de chaque divinités, tribus, peuples, est très bien travaillée puisque chaque personnage possède sa propre histoire, son propre passé, son caractère, qui est développé et permet d’agrémenter le scénario principal du drama. Mon personnage favori reste le jeune prince de glace Ying Kong Shi, mais je ne vous dirais pas pourquoi car cela risquerait d’amener de spoil et de vous faire découvrir une partie importante du drama. Je vous laisserai donc découvrir seuls les mystères d’Ice Fantasy !
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Secret Love: KARA – – Corée du Sud – 2014
Résumé: Park Sun-Woo est amoureuse depuis des années de son « sunbae » Kim Woo-Bin, mais celui-ci lui est indifférent. Pour le conquérir, la jeune femme va même jusqu’à se faire embaucher dans la même entreprise. Une nuit, elle fait le vœu de connaître un amour inoubliable et un homme qui se prétend son ange gardien apparaît pour exaucer son vœu.
Titesilve: Pour un one-shot d’une heure, ce mini_drama s’en sort bien, même si l’intrigue est simplissime. Le sunbae ne fait absolument pas le poids devant l’ange incarné par le sexy Ji Chang Wook. C’est lui qui porte le drama sur ses épaules et nous offre une entrée des plus… sympathiques 😉 . Bref, c’est mignon et y’a de l’eye candy, de quoi passer une heure agréable^^.
Luthien: L’histoire est très simple et prévisible. Seon Woo est amoureuse de Woo Bin depuis des années et elle lui fait sans cesse des déclarations qu’il refuse. Un jour, un ange apparaît pour l’aider à gagner son coeur. Sincèrement, je ne me souviens pas de ce drama à part de quelques scènes avec l’ange parce que la seule raison de voir ce drama est Ji Chang Wook. 😀
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The Legend – 태왕사신기– Corée du Sud – 2007
Résumé: Ce drama retrace la vie du 19ème roi de Goguryeo, Hwan Wung, qui a été envoyé du ciel pour faire de ce monde un monde meilleur. Il tombe amoureux de Sae Oh et lui offre le collier « jujak »(phœnix). Cependant, Ga Jin est jalouse du fait que Sae Oh ait donné naissance au fils de Hwan Wung. Elle prend le bébé et le jette d’une falaise. Pensant que son fils est mort, Sae Oh, envahie par le chagrin et la rancœur se transforme en « jujak noir » (phœnix noir) pour détruire le monde. Hwan Wung est alors le seul à pouvoir l’arrêter. Suite à tous ces événements, il retourne au ciel et prophétise que 2000 ans plus tard, le vrai roi de Ju Shin viendra au monde. Avec l’aide des quatre Gardiens, il reconstruira le Ju Shin…
Kalyani: « The Legend » nous plonge dans une histoire mêlant la destinée des dieux et celle des humains. Le drama est épique avec une histoire mythologique intéressante. Les personnages sont assez travaillés et bien écrits même les personnages secondaires sont bien développés et bénéficient de leurs histoires propres. Les acteurs sont convaincants dans leurs rôles et en tête d’affiche nous avons Bae Yong Jun un acteur très célèbre et qui a joué dans le fameux Winter sonata. Je me souviens plus trop pourquoi, mais j’avais eu un m coup de cœur pour l’acteur Lee Philip et son personnage, peut-être son look ou sa physionomie ? La réalisation est soignée et la photographie ravit nos petits yeux. Je vous avoue que la fin m’a laissé perplexe et ne m’a pas trop plu. J’ai été un peu frustrée.
Titesilve: Je dois admettre que je me suis lancée avec précaution dans ce drama historique mêlé de fantasy. Des dieux, des êtres mythologiques… Le tout couplé avec une ligne historique réelle, je n’étais pas sûre d’adhérer au concept. Heureusement, cette inquiétude n’a pas duré longtemps, et je me suis laissée embarquer assez facilement dans cette quête initiatique portée par des acteurs vraiment convaincants, Bae Yong Joon en tête. Il y a parfois des longueurs et le choix de la fin m’a laissée plutôt perplexe, mais c’est un très bon drama, dont la réalisation et la photographie vont vous en mettre plein les mirettes. Même les effets spéciaux sont plutôt bien réussis^^.
Fleya: Alors, je l’ai vu. Il y a pas si longtemps… 3 ans ? Mais je n’en ai aucun souvenirs, si ce n’est que Moon So Ri ❤ et sinon, j’ai pas du tout aimé. L’acteur principal me file de l’urticaire. Je me rappelle même plus que ça parle de dieux, c’est fou !
Law: Je ne parlerais que brièvement de ce drama, pour la simple et bonne raison que je l’ai commencé ce mois-ci. Je ne possède donc pas les éléments suffisants pour vous parler de la totalité de son contenu, mais je voulais tout de même en toucher deux mots car pour l’instant j’avoue être sous le charme ! L’apport des quatre divinités censées protéger la terre et apporter une certaine harmonie au sein d’un royaume, est selon moi une tournure très efficace. Elles représentent bien évidemment les éléments, et ont chacune une personnalité bien définie que l’on retrouve dans chaque réincarnation. Il ne s’agit probablement pas de l’histoire la plus originale, cependant nous sommes immédiatement plongés dans un univers qui se démarque du nôtre et dont les tenants et les aboutissants sont tout de même relativement complexes. Il suffit de suivre le scénario dans son intégralité pour ne pas avoir le temps de s’ennuyer une seule seconde.
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The Universe’s Star – 우주의 별이– Corée du Sud – 2017
Résumé: Byul est devenue un Grim Reaper (ange de la mort), chargée de collecter les âmes, suite à son décès dans un accident avec un camion. Mais ce job ne l’intéresse pas, elle n’est obsédée que par une chose: le chanteur Woo Joo. Aussi est-elle dévastée quand elle apprend que son idole est destinée à mourir prochainement. Parviendra-t-elle à le sauver?
Littleangele: Ce webdrama mélange fantastique et romance. L’intrigue est plutôt bien pensée, du moment que l’on persévère jusque là fin de la série. En effet, j’ai presque failli m’arrêter après les premiers épisodes car ils étaient très lents et j’avais l’impression que rien de se passait vraiment. Puis quand les péripéties ont commencé à arriver, c’est parti de plus en plus vite… et loin. Le mystère finit par s’installer et il faut bien suivre l’histoire pour en comprendre tous les aboutissants. Enfin, c’est vraiment la fin que j’ai aimée : réaliste (dans le choix du dénouement parce que le webdrama reste fantastique). Dernier mot pour la fin : les OST étaient vraiment jolies, on a pu profiter d’avoir un idol dans le casting.
Alicia: Je ne regarde pas énormément de web-drama mais l’histoire de celui-ci m’intéressait alors c’est avec empressement que je l’ai commencé. Au final, ce n’est pas vraiment extraordinaire mais ce n’est pas ennuyant non plus; j’ai passé un bon moment devant. C’était mignon, les personnages étaient adorables mais quand on regarde bien à part le romance entre les deux protagonistes il n’y a pas grand chose que s’y passe. Mais d’un côté c’est une mini-série du coup, c’est normal que l’histoire ne soit pas approfondie. Et heureusement pour moi je ne m’attendais pas à ce que l’univers soit complexe car j’ai pu apprécier au maximum ce drama. Du coup, je le conseillerais à des personnes qui veulent regarder un drama sans prise de tête.
Titesilve: J’ai beaucoup apprécié ce web-drama qui met en scène une jeune ange de la mort qui revient sur Terre pour sauver la vie de son idole. Le scénario est plutôt bien traité, même si la ligne directrice reste simple, au vu du temps imparti au drama. Le point central est bien évidemment la romance et j’ai trouvé les acteurs sympathiques (puis de toutes façons, j’ai un petit faible pour Suho haha). J’ai personnellement trouvé le choix de fin assez audacieux pour un web-drama et je l’ai trouvée plutôt belle, même si elle ne plaira sans doute pas à tout le monde.
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Three Lives, Three Worlds, Ten Miles of Peach Blossoms – 三生三世十里桃花 – Chine – 2017
Résumé: Une histoire d’amour entre deux êtres peut-elle transcender le temps et les épreuves? Peut-elle renaître même quand son souvenir s’est évanoui? Dans un univers fantastique, la romance entre deux immortels est-elle éternelle?
Fleya: Vais-je réussir à renouveler un peu mon discours autour de ce drama ou vous n’êtes pas encore arrivés à saturation à force de me lire à son sujet à tout bout de champ. Je pense avoir tout dit dans ma review (que vous pouvez retrouver sur ce blog, voici le lien), mais si vous en voulez encore… Certes, il a des défauts, mais c’est le plus gros crack sorti en 2017. L’univers est riche, la réalisation rend justice à la mythologie malgré les contraintes budgétaire et surtout, surtout : l’OTP, les gens. Et Mark Chao aussi. Et Yang Mi. Pour moi, le drama de l’année 2017.
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Les Films / Films d’animation:
League of Gods – 封神榜 – Chine – 2016
Résumé: Le roi Zhou de Shang devient un tyran en raison des ruses de Daji, un esprit de renarde qui est déguisé en une de ses concubines .
Titesilve: Je ne sais pas trop comment aborder ma critique sur ce film. Certes le casting est alléchant (Jet Li, Fan BingBing entre autres), les costumes et décors sont superbes nous plongent dans un univers fantasmagorique peuplé de créatures fantastiques. Fan Bing Bing est absolument magnifique en Renard à Neuf Queues surnois mais ça s’est arrêté là pour moi. Je n’ai pas réussi à rentrer dans le film malgré la débauche d’action et je me suis prodigieusement ennuyée, et des effets spéciaux moyens n’arrangent pas cette impression de bâclé que j’ai eu. Du coup, si vous le regardez, je serais curieuse de connaître votre ressenti, mais je ne peux pas personnellement recommander ce film.
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Le Voyage de Chihiro – 千と千尋の神隠し – Japon – 2001
Résumé: Chihiro, dix ans, a tout d’une petite fille capricieuse. Elle s’apprête à emménager avec ses parents dans une nouvelle demeure. Sur la route, la petite famille se retrouve face à un immense bâtiment rouge au centre duquel s’ouvre un long tunnel. De l’autre côté du passage se dresse une ville fantôme. Les parents découvrent dans un restaurant désert de nombreux mets succulents et ne tardent pas à se jeter dessus. Ils se retrouvent alors transformés en cochons. L’énigmatique Haku se charge de lui expliquer le fonctionnement de l’univers dans lequel elle vient de pénétrer. Pour sauver ses parents, la fillette va devoir faire face à la terrible sorcière Yubaba, et va ainsi grandir au contact de cet environnement fantastique.
Fleya: Comme beaucoup, je suis une grande fan de l’oeuvre de Miyazaki et Chihiro est parmi mes favoris. Je me rappelle l’avoir vu au ciné à sa sorti et d’en être ressortie avec des étoiles dans les yeux. Je l’ai vu depuis des dizaines de fois. L’univers est parfois enchanteur, parfois glauque et inquiétant et peuplé de personnages hauts en couleurs. C’est un très joli film et si vous ne l’avez pas vu, qu’attendez-vous ?
Littleangele: Aaah ce film… J’ai toujours adoré les films du studio Ghibli et celui-ci n’a pas fait exception. C’est fou la façon qu’on a de redécouvrir ces histoires apparemment simples d’un tout autre œil une fois qu’on le regarde à nouveau une fois adulte. D’abord un voyage simplement fantastique qu’on ne comprend pas vraiment, on finit par dessiner un voyage initiatique plutôt poétique. J’avoue qu’il doit s’agir d’une des œuvres les plus énigmatiques de Miyazaki et qu’il faut connaître un peu la culture japonaise pour la comprendre. Avec Chihiro, on plonge dans le monde des esprits japonais : des esprits de la nature, entre autres, probablement souillés par les humains. Au final, c’est un film très enrichissant si l’on creuse un peu toutes les significations. Enfin, la musique de Joe Hisaishi vient parfaire le tout. Pour finir, la fin me fait toujours autant pleurer, car Haku apporte une douceur amère à cette conclusion.
Titesilve: Probablement le film d’animation le plus reconnu du Studio Ghibli et son plus grand succès, Le Voyage de Chihiro a obtenu plusieurs récompenses, parmi lesquelles l’Oscar du meilleur film d’animation et l’Ours d’Or du meilleur film en 2002. J’ai adoré ce film coloré, qui met en scène un voyage initiatique et présente dans le même temps une pleiades de dieux et esprits du folkore japonais. Je me suis très vite attachée au personnage de Chihiro, malgré une attitude peureuse et un peu apathique au début du récit. C’est parce qu’on la voit évoluer dans ce monde fantastique qu’est le monde des esprits qu’on prend la mesure de son personnage. Elle doit se prendre en main et c’est avec détermination qu’elle surmonte ses peurs pour faire face à Yubaba et sauver ses parents. Il y a également le mystérieux Haru qui a vite piqué ma curiosité et j’ai trouvé les interactions entre Chihiro/Sen et Haru étaient le moteur de l’histoire, au-delà de la quête initiale de la fillette. L’animation est fluide et colorée, c’est fantasmagorique, la musique est vraiment belle (j’ai l’OST et je la recommande) et ce film a plusieurs degrés de lecture, qu’on s’amuse de la féérie de la faune d’esprits présentés et des péripéties de l’héroïne là où on peut aussi voir un conte philosophique et moral. Je me suis émerveillée devant cette histoire qui ne peut qu’enchanter petits et grands.
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Princesse Mononoke – もののけ姫 – Japon – 1997
Résumé: Au XVe siècle, durant l’ère Muromachi, la forêt japonaise, jadis protégée par des animaux géants, se dépeuple à cause de l’homme. Un sanglier transformé en démon dévastateur en sort et attaque le village d’Ashitaka, futur chef du clan Emishi. Touché par le sanglier qu’il a tué, celui-ci est forcé de partir à la recherche du dieu Cerf pour lever la malédiction qui lui gangrène le bras. Il va ainsi rencontrer la Princesse Mononoké, humaine élevée par les Esprits-Loups.
Titesilve: Mon premier Ghibli. Il a une place particulière dans mes souvenirs et je le regarde toujours avec des étoiles dans les yeux même après toutes ces années. L’histoire, les décors, la merveilleuse musique de Joe Hisaishi, cette fable qui soulève des questionnements autour de l’environnement et la cohabitation entre l’homme et la nature m’a marquée. Princesse Mononoké reste pour moi l’œuvre qui représente l’univers de Miyazaki. Dans un monde à la fois réaliste (le Japon médiéval) et onirique et spirituel (les Dieux-Animaux, la représentation de l’Esprit de la Nature). Les personnages sont attachants, mêmes quand leurs motivations sont pour le moins troubles. Le couple principal Ashitaka/San est atypique, chacun suivant sa voie et ses convictions sans être sûr de l’issue de cette bataille épique pour la survie de la forêt, qui est une fresque pour la défense de l’environnement. L’animation est à mon avis d’une rare beauté, avec des paysages superbes. La présence de quelques scènes de violence ne le destine pas aux plus jeunes mais le message que ce film véhicule est universel et encore et toujours d’actualité.
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Postman to Heaven – 천국의 우편 배달부 – Corée du Sud – 2009
Résumé: Shin Jae Jong est le « postier » du Paradis. Il récupère et distribue les lettres déposées par les vivants à leurs êtres chers disparus. C’est devant cette boîte aux lettres un peu spéciale qu’il rencontre Jo Ha Na, une jeune femme qui ne se remet pas de la mort de son petit ami. Il lui propose de devenir son assistante et ensemble, il vont faire de leur mieux pour aider les vivants à faire leur deuil. Ha Na arrivera-t-elle elle aussi à dépasser son chagrin?
Titesilve: J’ai vraiment beaucoup aimé ce film ❤ . Il a été pour moi un joli coup de coeur. Il s’en dégage une mélancolie que j’ai beaucoup appréciée, mise en valeur par une photographie vraiment superbe. J’ai trouvé le couple principal, interprété par Han Hyo Ju et Kim Jae Joong très juste et j’ai aimé l’alchimie qu’ils ont créé entre leurs personnages. Leur romance douce-amère est toute en retenue, petits gestes et petits détails. Et puis qui peut résister à Jae Joong en ange? Hein? Le scénario est classique et passe parfois un peu vite sur certaines choses mais il aborde un thème auquel je suis particulièrement sensible: les êtres humains et leur capacité de résilience, de trouver une nouvelle raison de vivre même après des moments douloureux. J’espère que ce petit paragraphe vous donnera envie de visionner ce film, il vaut le coup d’œil 😉 !
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Et voilà, c’est terminé pour cet article consacré aux anges, anges de la mort, dieux et autres divinités 😀 ! J’espère qu’il aura été instructif et divertissant, et qu’il vous aura donné envie de vous intéresser à ces êtres mythologiques.
N’hésitez pas à me donner votre avis dans les commentaires, je suis vraiment curieuse de savoir ce que vous en avez pensé 😀 !
Sur ce, je vous laisse et je vous dis au mois prochain (fin février), avec un article consacré à une manifestation surnaturelle bien connue: les fantômes. Si vous souhaitez participer, toutes les infos sont disponibles sur cet article et sur cette page. Mata ne!
Merci pour cet article. 🙂
Il faut que je vois Postman to Heaven.
Princesse Mononoke est un de mes premiers Ghibli, je l’ai vu il y a très longtemps et je n’en garde pas un bon souvenir. Il faudrait que je le revois.
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« Postman to Heaven » est vraiment sympa^^
Et moi aussi faut que je vois « Ten Miles of Peach Blossoms » mais je veux voir « Nirvana in Fire » avant 🙂
Je suis contente que l’article t’ait plu^^
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Wow, encore un article bien complet ! Merci pour toutes ces informations, c’est vraiment super intéressant ! Je ne savais pas qu’il n’existait pas vraiment de figure semblable à l’ange, mais j’aurais du m’en douter vu qu’on n’en a pas vraiment croisés.
Encore une fois, Fleya me rappelle qu’il faut vraiment que je regarder Ten Miles of Peach Blossoms. XD
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Oui !!!! *o*
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Hello,
Déjà j’ai rajouté ta collab pour l’article, je suis désolée, le mail était mal rangé
Cet article a été un peu compliqué à construire, il y a pas mal d’informations sur les créatures et j’ai dû faire des choix, mais c’est vrai que pour l’ange j’ai aussi été surprise, mais en fait il n’est apparu qu’avec notamment l’arrivée du christianisme dans les pays asiatiques, ce qui explique la représentation similaire.
Bienvenue au club des gens qui doivent voir « Ten Miles of Peach Blossoms » 😀 .
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Arf, je vois que j’ai oublié d’ajouter Ice Fantasy et pire encore, Princesse Mononoke *va honteusement se cacher*
Merci pour cet article, fort attendu qui fut à la hauteur de nos espérances. On en ressort toujours beaucoup plus informé sur les créatures magiques et les différences avec lesquelles chaque culture construit ses mythologies. Bravo 😀
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Merci pour ce nouvel article ! Et désolée de pas avoir pu y participer. Même si j’aurais pas pu parler de grand chose mises à part Arang, j’ai même pas fini Goblin.
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Très intéressant de découvrir les créatures magiques.
J’avais parlé des yokai dans mon article sur les légendes et les mythes japonais.
Dans mon manga préféré « Black bird » y a des tengu et toute sorte de monstre.
En lisant ton article, je vois que tu parles des Tanuki, j’ai vu un animé dessus Pompoko, j’aurai pu en parler 😥
Merci pour cet article enrichissant 🙂
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Je suis désolée d’avoir tardé à commenter, mais j’ai lu l’article en plusieurs fois, et merci beaucoup pour cette lecture 🙂 C’était un gros sujet, ça n’a pas dû être simple de tout compiler, mais c’était plaisant à lire, et je suis dégûtée de pas avoir pu participer, car ça cause de beaucoup de choses que j’ai vues et aime beaucoup (mais y a aussi des découvertes)
Merci pour l’article Silve ! Et pour les découvertes, tout le monde !
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